19/01/2013

+11 Giorni sereni


Tutto a posto, ho smesso gli antidolorifici da almeno 48 ore, il piede non è gonfio e quasi quasi non ci penso più.

Viene meno il riflesso di proteggerlo, di conseguenza si becca più botte, ma tanto è meno sensibile, a parte sulla cicatrice, ovviamente.

La qualità del sonno è irregolare, le buone notti si alternano con le cattive, probabilmente per mancanza di fatica fisica, dato che non mi muovo molto.

Faccio fatica a rimanere ferma, fisicamente me la sentirei di stare in piedi più a lungo e devo costantemente ricordare a me stessa di rimanere ancora il più possibile a riposo fino alla fine di questa seconda settimana.

Sto leggendo dei libri che mi piacciono molto (Solar, d'Ian McEwan, E' stato il figlio, di Roberto Alajmo), guardo dei film, faccio dei puzzle online, leggo l'imperdibile Amaca del mitico Michele Serra e alcuni blog interessanti

Non mi annoio affatto, sto vivendo una parentesi ovattata, in una bolla fuori tempo.


J+11 Jours sereins


Tout va bien, ça fait 48h que je n'ai plus pris d'antidouleurs, le pied n'est pas gonflé et je l'oublie presque.

J'ai moins le réflexe de le protéger, donc il prend plus de coups, mais il est moins sensible, à part sur la cicatrice, bien sûr.

La qualité du sommeil est inégale, les bonnes nuits s'alternent aux mauvaises, mais je mets ça sur le compte d'une absence de fatigue physique, étant donné que je ne bouge pas beaucoup.

J'ai de plus en plus la bougeotte, je me sentirais capable de rester debout plus longtemps, et je dois me rappeler sans cesse de rester encore le plus possible au repos jusqu'à la fin de cette 2e semaine.

Je lis des livres qui me plaisent beaucoup (Le sermon sur la chute de Rome, de Jérôme Ferrari et Les désorientés, d'Amin Maalouf), je regarde des films, je fais des puzzles online, je lis des blogs

Je ne m'ennuie pas vraiment, c'est comme une parenthèse ouatée, une bulle hors du temps.


17/01/2013

+9 Si' e no

A grande richiesta, vi aggiorno sulle mie minuscole difficoltà quotidiane:

  • Ho dormito meglio, grazie. La tecnica del giorno (o meglio, della notte) è consistita nel rimuovere il piumone (abbastanza pesante) e a trasferire le coperte dal divano al letto. Risultato: finalmente una lungo notte di riposo. Non ho neppure sentito il chiasso dei vicini, per dire... E' anche vero che la mia scappatella di ieri mi aveva affaticata parecchio.
  • Sul fronte della vasca da bagno, invece, non è cambiato nulla. Fortunatamente domani arriva Super Mario.

J+9 Oui et non

Puisqu'on me le demande, voici les mises à jour concernant mes minuscules préoccupations :
  • J'ai mieux dormi, oui, merci. La technique du jour (ou de la nuit) a consisté à virer la couette (assez lourde) et à crapahuter les couvertures du divan au lit. D'où finalement une longue nuit reposante. J'ai même pas entendu le chahut des voisins, c'est dire... Enfin, il faut dire que ma petite sortie m'avait bien crevée.
  • Sur le front de la baignoire, par contre, c'est statu quo. Heureusement, Super Mario vient demain.

16/01/2013

+8 Prima uscita


Seconda notte sul divano ... La mia ipotesi di ieri risulta non fondata. Di nuovo, appena tocco letto compare un dolore intenso che mi tiene sveglia, anche se lascio il piede fuori. Verso l'una decido di tornare sul divano per concedermi qualche ora di sonno. Ancora non riesco a capire cosa sta succedendo, i due cuscini che uso per appoggiare il piede essendo rigorosamente uguali. Cercasi esperto di paranormale.

Sveglia alle 07.00, mi lavo i capelli, momento preciso scelto dalla vasca da bagno per otturarsi. Niente paura, la attacco con lo sturolavandini, purtroppo senza risultato. Non importa, ci pensero' dopo, continuo a prepararmi.

Taxi prenotato per le 08:15, cioè un'ora prima dell'appuntamento. Alle 8:10, scendo le scale con un'unica stampella (e sempre con la scarpa, ovviamente). Non mi si frega due volte, questa volta aspetto al I piano che il timer si spenga prima di riaccendere la luce e proseguire fino a piano terra. Tutto okay.
Alle 08:25, non si è visto ancora nessun taxi, chiamo il centralino. Mi dicono di portare pazienza perché le strade sono ghiacciate.
Sto ferma in piedi sul marciapiede con -8 gradi, mi sto congelando. Per di più ho dimenticato i guanti.
Alle 08:35, ancora niente, richiamo perché almeno mi confermino la prenotazione della corsa.
Decido di tornare nell'androne per sentire meno freddo, ma non ho un posto dove sedermi.
Il taxi arriva finalmente alle 08:52. L'autista mi dice che il traffico è completamente impazzito a causa della neve, del ghiaccio... e di quelli che non sanno guidare!
Arrivo finalmente, con qualche minuto di ritardo, ma visto che avevo avvisato per telefono si dimostrano comprensivi. Bisogna capirli : se già accumulano ritardo ad inizio giornata quelli non finiscono mai.

Nel corridoio del reparto di traumatologia è proprio la corte dei miracoli. Si vede soltanto gente che non cammina, stampelle, fasciature, ingessature,... Zoppico fino in fondo, dove mi sta aspettando un'infermiera con un grosso paio di forbici. Taglia la vecchia fasciatura, ispeziona il mio piede (è giallo con dei lividi viola e una grande sutura con 7 punti) e lo trova bellissimo. De gustibus...
Lo disinfetta, aggiunge uno strato di giallo, poi di rosso. In fondo, sono degli artisti li' dentro. Dopodiché mi abbandona al mio destino. Negli stanzini adiacenti, si sentono rumori di sega elettrica...

Il mio chirurgo è arrivato. Mi chiede se siamo a J15. Eh no, siamo soltanto a J8. Sembra soddisfatto di me. Puo' esserlo perché sono stata molto ragionevole.
Gli parlo del dolore alla caviglia. Non c'è molto da fare se non continuare ad applicare l'unguento contro le distorsioni che uso da 3 giorni e riposarmi per un'altra settimana.


En passant, il chirurgo mi chiede scusa per avermi fatto uscire con un giorno di anticipo, a quanto pare in seguito ad un malinteso. In effetti aveva chiesto al suo assistente di portarmi dei documenti vari un giorno prima dell'uscita. L'assistente ha frainteso e mi ha fatto uscire. Si sarà beccato un bel cazziatone... In ogni caso, mi è andata bene.

Nel frattempo, la signora con le forbici è tornata e si impegna a rifarmi una fasciatura molto simile alla precedente, con dei rotoli di garza tra ogni dito e una banda che avvolge l'avampiede. Ci sono meno strati di garza sotto il piede, il che dovrebbe aiutarmi a poggiarlo meglio nella scarpa.




Appuntamento è preso per Mercoledì prossimo a J15, per la rimozione dei punti di sutura.

Beh, io vi lascio, mi tocca sturare la vasca! Chi l'ha detto che faccio la vita facile ?


J+8 Première sortie


Deuxième nuit sur le divan... Mon hypothèse de hier n'était donc pas fondée. De nouveau, une douleur intense au lit qui m'empêche de dormir, même si je laisse le pied au frais. A 1h du matin, j'ai donc décidé de retourner sur le divan pour bénéficier d'au moins quelques heures de sommeil. Je ne comprends toujours pas ce qui se passe, les 2 coussins sur lesquels j'appuie le pied étant les mêmes. Un spécialiste du paranormal dans la salle ?

Réveil à 7h, je me lave les cheveux, et c'est le moment que choisit la baignoire pour se boucher. Je l'attaque à la ventouse, mais rien n'y fait. Qu'à cela ne tienne, je laisse ça pour plus tard et je me prépare.

Taxi réservé pour 8h15, soit une heure avant mon rendez-vous. A 8h10, je descends les escaliers avec une seule béquille (et la botte, bien sûr). Cette fois, j'attends au palier du 1er étage que la minuterie s'éteigne, je rallume et me relance. Pas de difficulté majeure.
A 8h25, pas de taxi, j'appelle la centrale qui me dit de patienter, car les routes sont verglacées.
Je fais le pied de grue sur le trottoir, il y a -8, ça caille. En plus, j'ai oublié mes gants.
A 8h35, toujours pas de taxi, je demande pour qu'on me conferme au moins la commande.
Je décide de rentrer dans le hall pour avoir moins froid, mais je n'ai nulle part où m'asseoir.
Le taxi se présente enfin à 8h52. Le chauffeur me raconte que le trafic est complètement perturbé à cause de la neige, du verglas... et des gens qui ne savent pas conduire !
J'arrive quelques minutes en retard, mais comme j'avais appelé pour m'excuser, ils sont compréhensifs. Faut les comprendre, s'ils prennent déjà du retard dans la vue à 9h du matin, ils ne sont pas près de finir leur journée.

Dans le couloir de la traumatologie, c'est la cour des miracles. Que des éclopés, des béquilles, des attelles, des plâtres. Je clopine jusqu'au bout, où m'attend une soignante avec une grande paire de ciseaux. Elle découpe mon bandage, inspecte mon pied (il est jaune, avec des ecchymoses mauves, une grande couture avec un bourrelet et 7 points) et elle le trouve beau. Les goûts et les couleurs...
Elle désinfecte, remet une couche de jaune, puis de rouge. Dans le fond, ce sont des artistes dans l'âme. Elle m'abandonne ensuite à mon sort. Dans les cabines adjacentes, on entend des bruits de scie...

Mon chirurgien arrive. Il jette un coup d'oeil et me demande si on en est à J+15. Je réponds que non, seulement J+8. Il a l'air content de moi. C'est vrai que j'ai été bien sage.
Je lui expose mes douleurs à la cheville. Pas grand chose à faire, sinon continuer à appliquer la pommade contre les entorses que j'utilise depuis 3 jours, et continuer à bien me reposer pendant une autre semaine.

En passant, le chirurgien en profite pour s'excuser de m'avoir fait sortir plus tôt, suite à un malentendu. Il avait envoyé son assistant me remettre des documents divers la veille de la sortie. L'assistant a mal compris et m'a fait sortir. A mon avis, il a dû se faire engueuler, celui-là... Mais bon, il n'y avait pas de mal, car j'étais en condition de sortir et tout s'est bien passé.

La dame aux ciseaux revient me refaire un bandage très similaire au premier, avec des rouleaux de gaze entre chaque orteil et une bande serrante sur l'avant-pied. J'ai moins de coussinets sous le pied, ce qui devrait m'aider à mieux poser le pied dans la botte.




Rendez-vous est pris pour mercredi prochain, à J+15, pour enlever les fils.

Bon, c'est pas tout ça. J'ai une baignoire à déboucher, moi ! Qui a dit que je me la coule douce ?